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Page:Les Amours, galanteries et passe-temps des actrices, 1833.djvu/63

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que je ne manque pas d’aventures : j’aime l’article. Est-ce ma faute, après tout, n’est-ce pas plutôt celle de la nature ; on m’a surnommée dans le temps la boîte à la ch.... p.... Il y avait exagération, car je ne l’avais jamais que par intervalles et non continuellement, comme on a bien voulu le supposer. Quoi qu’il en soit, je vais essayer de vous rapporter une des mille et une occasions de ma vie où j’ai eu du plaisir :

Tout aussi bien que Léontine, j’eus un adorateur parmi les étudians, mais celui-là était un étudiant en droit : il s’était amouraché de moi dans le rôle de simplette du Chaperon-Rouge. Pendant longtemps je laissai sans réponse les billets langoureux qu’il m’adressait, lorsqu’un jour il lui vint dans l’idée de changer de style dans sa déclaration, et son billet, que j’ai toujours conservé depuis, était d’une si grande originalité, qu’il me fit im-