Aller au contenu

Page:Les Fouteries chantantes, 1791.djvu/16

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 4 )

Le Député, d’une ardeur sans pareille,
Du grand Sénat va droit chez la Putain ;
Là on le branle ; il décharge à merveille :
D’un bon fouteur voilà le beau destin.


Air : Lenturelu.

Mais quand la vérole
Attaque son vit,
Sa douce parole
Est sans contredit :
Eh quoi ! foutue garce,
Tu as donc du mal au cul ?
Lenturelu, lenturelu, lenturelu.


J’y ai vu l’Aristocrate,
Foutre comme un vrai lutin ;
De même un Robinocrate
Fustiger dès le matin.
Chacun fout, et branle, et tâte
Le beau con d’une Putain ;
Mais pour bien foutre à la hâte,(bis)
Ma foi, vive un Calotin.(bis)