Aller au contenu

Page:Les Gaietés de Béranger.djvu/83

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Que Pierrot jamais en danse
Ne rentre moins de huit fois ;
Mais du bal, un jour de fête,
Rien ne saurait l’arracher ;
Jamais alors il n’arrête,
Pas même pour se moucher…..
C’est qu’il est long, etc.

D’un vieux duc et pair avare
La femme a, je crois, eu vent
Du mérite, un peu trop rare,
Que Pierrot met en avant.
Pour payer un tête à tête,
Elle a volé son grigou ;
Moi, pour empêcher l’emplette,
Sous clé je tiens le bijou…..
C’est qu’il est long, etc.

Une dame surannée,
Chère à tous nos beaux esprits,
Et qui brille à l’Athénée,
Pour Pierrot a le cœur pris.
Dans une ode elle s’apprête
À l’ériger en héros ;
Mais Pierrot n’est pas poète
Et bâille à tous ses grands mots…..
C’est qu’il est long, etc.

Un jour qu’il chantait l’office,
Près d’un bénitier banal,