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Page:Les Gaietés de Béranger.djvu/97

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Je vais plus bas, sans la fâcher,
Et lorsqu’au but je crois toucher,
Sur l’herbe j’ose la coucher.
Nicolle, à ton vainqueur,
Il faut ouvrir ton cœur !
La voilà, etc.

Il faut qu’en ton joli réduit
À l’instant je sois introduit.
Nicolle dit : L’on n’entre pas…
Je lui réponds : Bel embarras !
J’ai la clé de ton cadenas.
À la forme qu’elle a,
Sens comme elle ira là…
La voilà, etc.

Cette clé va la mettre à bout,
Car c’est un vrai passe-partout.
Mais en vain je fais l’homme adroit,
Je trouve, même pour le doigt,
Le trou de la serrure étroit.
Nicolle, il me paraît
Qu’elle ferme à secret.
La voilà, etc.

Riant toujours, Nicolle alors
Me dit : Tu fais de vains efforts ;
Prêtres, docteurs et financiers,
Dragons, hussards et grenadiers