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Page:Les Progrès du libertinage, 1793.djvu/111

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LETTRE

De madame de Merville au révérend
pere Ignace.


Mon ami, Laure est arrivée, plus belle que jamais. Des larmes de joie ont coulé de nos yeux. Nous espérons arranger tout avec son pere ; sa lettre a fait un merveilleux effet ; le bon homme croît autant à sa sagesse qu’à son amour. Mais comme il est interressant qu’il ne la vît pas dans l’état où elle est, elle va lui écrire une seconde lettre, pour lui apprendre son arrivée et sa maladie. D’ailleurs je crois qu’elle est venue à temps : cette nuit elle a senti des mouches. Nous avons tout préparé. Une sage