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Page:Les Progrès du libertinage, 1793.djvu/28

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plus avant, cher amant !… Fous !… fous !… ta petite fille… Je n’en puis plus… je me meurs !… Ah !… je… décharge !… A ce récit, que je me plais à te faire, je ne puis moi-même résister ; le souvenir d’un plaisir si grand me force d’abandonner la plume, et je me branle à ton intention…

Ah ! je respire ! Ma paupiere, fermée par l’amour, s’ouvre enfin au jour, je reprends la plume, et vais encore te tracer quelqu’unes de nos jouissances, et des moyens dont je me suis servi pour faire de Laure la plus jolie coquine de notre communauté.

J’allai de nouveau lui rendre visite, bien résolue cette fois, d’hazarder plus que la premiere. Ma passion augmentoit, et je brûlois de jouir. Je vis bien par son entretien