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Page:Les Progrès du libertinage, 1793.djvu/67

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me des folles. Comment, dirent-elles, vous les avez branlés sans qu’ils se réveillassent ! oui, le diable m’emporte, repliqua le prieur, je croyois rêver (ne soyez point jalouse madame l’abbesse.) Je croyois être dans les bras de Laure. Et moi de grand-pine, dit sœur Ursule. Ah la plaisante aventure, s’écrierent-elles. Nous ne pouvons la croire. C’est pourtant la vérité, dit le prieur. Mais vous ne savez point quelle étoit ma jouissance dans ce moment ?… Je croyois enculer sœur Laure. Vous en voulez bien au cul de notre novice, lui dis-je ; allons il faudra bien encore vous frayer cette voie : Vous ne seriez point moine si vous n’aviez ce goût. Oui, Laure, lui dis-je, en l’embrassant, c’est encore un pucelage. Mais aussi après cette seconde épreuve vous n’aurez plus d’obstacle à