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Page:Les Sérails de Londres, 1911.djvu/227

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LES SÉRAILS DE LONDRES

baron Hanburg W...ms ; et nous espérons, pour l’honneur et l’avantage de ce pays, que le baron et James H... prouvera à sa Majesté impériale, par des preuves également convainquantes, combien il a à cœur de satisfaire les désirs les plus fervents de la Cz...ne ; et pour preuve du mérite et capacité que sa majesté a reconnu dans ce gentilhomme, nous allons citer le discours sensible qu’elle lui tint en lui conférant l’honneur de la chevalerie.

Lorsqu’elle l’eut revêtu de l’ordre de chevalerie, la cérémonie se termina de la manière suivante : « Prenant alors sur une table une épée d’or, richement travaillée, et ornée de diamans fins, l’Impératrice lui frappa trois fois l’épaule gauche de cette épée, et lui dit : soyez bon, et honorable chevalier, au nom de Dieu. Alors, il se leva, et embrassa la main de sa majesté impériale, qui ajouta : et pour vous prouver combien je suis contente de vous, je vous fais présent de l’épée avec laquelle je vous ai fait chevalier. »

L’anecdote suivante de Monsieur de M...p…, à laquelle on peut ajouter foi, prouvera aisément, qu’il fut un des plus grands favoris de l’impératrice qu’il y ait eu à la cour de sa majesté.

À la conclusion du dernier chapitre, nous avons annoncé la visite de M...p, chez Madame Dubery.