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Page:Les Sérails de Londres, 1911.djvu/337

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LES SÉRAILS DE LONDRES

Street. Il vient constamment trois fois par semaine, et quelquefois plus souvent, chez Madame W..st..n pour y voir Miss Hayw..d.

Aucune duègue n’entend mieux son commerce que Madame W..st..n ; elle a à sa volonté des nonnes de toutes grandeurs et figures différentes, elle n’en a seulement que deux qui demeurent chez elle : Louise Sm.th et Caroline J..nes. La première de ces deux dames est alternativement visitée par Messieurs M..lyts père et fils ; mais comme elle pense de la même manière que monsieur Wilkes, qui est entièrement orthodoxe, elle considère qu’une troisième personne de même sang, devroit être introduite. Le vieux M..ly..t qui a maintenant soixante ans, est toujours un libertin décidé : il a débauché plus de femmes que, peut-être, aucun homme dans le cours de ce siècle ; étant ennuyé de S..e et fatigué de M...x, il pensa que Louise est un friand morceau, quoiqu’il soit rivalisé par son propre fils qui, par l’entremise de Miss Smith, est toujours bien dans les bonnes grâces de son père.

Madame W..st..n n’eut pas plutôt entendu dire que Charlotte Hayes s’étoit retirée du commerce, qu’elle s’adressa aussitôt à elle, et lui acheta tous ses lits élastiques, inventés par le grand génie créatif du comte O’k...ly, et contruits par le célèbre mécanicien et tapissier Monsieur Gale. Cette