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Page:Les Sérails de Londres, 1911.djvu/362

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LES SÉRAILS DE LONDRES

Cependant nous doutons si jamais Charlotte Hayes, Madame Adams, ou la célèbre Goadby elle-même, aient jamais bien remarqué le vrai signe de la beauté dans le choix de leurs nonnes dévouées au culte de la déesse de Cypris. Polly C... ressemble plus à un B enflé qu’à aucune autre lettre de l’alphabet ; car elle paroît avoir été formée d’après le modèle exposé dans le magasin du Marchand d’estampe dans Ratcliffe Highway. Kitty M nous rappelle un grand J ; malgré tout l’art du rouge et autres pots dans le même genre qu’elle appelle à son secours, elle ne put pas cacher la première lettre de la jaunisse. Charlotte L... indique le K par ses tétons postiches et son extravagant faux-cul. Madame M...n donne une idée très frappante d’un W en raison de sa gorge pendante, comme le lord M.. n l’a souvent éprouvé dans sa passion. Quant à Nelly W...r, toutes les fois qu’elle ne fait pas une conquête à la comédie, elle ressemble fortement à une X, car elle est alors si traversée par le malheur, qu’il n’est pas possible de la supporter, à moins que la sonnette n’annonce le baronet Andrew Pimple venant tout chancelant de chez St. Alban. Mais nous approchons trop près de la lettre Z, pour faire aucune autre comparaison même par des lettres initiales, comme le lecteur en sera parfaitement convaincu dans le Chapitre suivant.