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Page:Les Stances érotiques, morales et religieuses de Bhartrihari, 1875.djvu/117

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LE RENONCEMENT.

qui en jaillit à l’époque du rut ; à la porte de son palais hennissent des chevaux fougueux et couverts d’or ; il est réveillé de son sommeil au son des luths, des flûtes, des tambours, des trompettes et des cymbales ; — les honneurs réservés à la vertu ont tout l’éclat de ceux-là.

74.

Le corps s’est replié sur lui-même, la démarche est hésitante, les dents s’ébrèchent, la vue s’éteint, la surdité est survenue, la bouche laisse échapper la salive, les familiers ne tiennent plus compte de ce qu’on dit, l’épouse n’obéit plus. La vieillesse, hélas ! est une triste période de la vie : le fils lui-même devient un ennemi.

75.

Quand les jeunes filles ont remarqué une tache blanche dans la chevelure d’un homme, elles y voient par excellence un signe qui excite au mépris et elles l’évitent comme elles se détourneraient de la fontaine d’un paria que désigne un morceau d’os planté auprès.