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Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/175

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VII

Et tous contents de ses services
— Son travail étant très soigné —
Tinté, tinté, tintaine, tinté,
Ces nombreux habitués du vice,
Lui fir’nt des cadeaux bien tapés,
Tinté, tintaine, tinté !

VIII

Le Marquis de la Couille Molle
Lui fit bâtir une maison,
Tonton, tonton, tontaine, tonton,
À l’enseigne « Au morpion qui vole »,
Un’ belle enseign’ pour un boxon,
Tonton, tontaine, tonton !

IX

Après dix ans de patronage,
Du « Morpion » (d’ bonn’ réputation),
Tonton, tonton, tontaine, tonton,
Ell’ songea à un pèl’rinage,
Désirant fair’ bénir son con,
Tonton, tontaine, tonton !

X

Elle voulut aller à Rome,
Pour y chercher l’absolution
Tonton, tonton, tontaine, tonton,
Le pape était fort bien à Rome,
Mais il était dans un boxon,
Tonton, tontaine, tonton !


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