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Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/249

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LA GRISETTE

Elle vient donc d’arriver, ta mère ?

L’ÉTUDIANT

Je ne te l’ai pas dit ?

LA GRISETTE

Tu me l’as dit la dernière fois !… Ah ! je suis pas heureuse ! moi ! non !… j’ai pas de chance… C’est comme la robe que tu m’avais promise…

L’ÉTUDIANT

Tu l’auras !…

LA GRISETTE
(Sautant à bas du lit.)

Quand ?… La semaine des quatre jeudis, n’est-ce pas ?

L’ÉTUDIANT
(Allant à son secrétaire.)

Tiens, la voilà, ta robe ! (Il lui jette avec colère une pièce de vingt francs.)

LA GRISETTE
(Éclatant de douleur.)

C’est pas comme cela que je la voulais… C’est pas comme ça !… oh ! mon Dieu !… mon Dieu !… (Elle sanglote et se pâme.)

L’ÉTUDIANT
(Courant à elle.)

Eh bien ! quoi ! tu vas te trouver mal, à présent !… Fanny !… Fanny !… Pauvre chatte chérie… Réponds-moi ! Fanny… Fanny !… Je t’en prie !… (Il la prend dans


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