Aller au contenu

Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/271

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LOUISE

C’est triste.

HENRIETTE

Que voulez-vous !…

LOUISE

Dites-moi, chère madame, voyez-vous encore quelquefois vos anciennes amies de pension ?

HENRIETTE

Bien rarement.

LOUISE

Les aimiez-vous ?

HENRIETTE

Le nombre en était restreint de celles que j’aimais ; mais je les aimais beaucoup… une surtout…

LOUISE

Mariée ?

HENRIETTE

Depuis deux mois.

LOUISE

J’en avais quelques-unes aussi, que j’ai conservées ; une surtout que je vois encore et que je préfère à toutes… Elle n’est pas mariée…

HENRIETTE

Elle désire l’être ?

LOUISE

Non.


— 222 —