Aller au contenu

Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/47

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Sous les charmi… i… i…lles ;
Géraniacées,
Clusicées, Buxacées,
Et Saxifragacées,
Ah ! les fami… illes !

III

Le grand jour v’nu, j’prends l’train, je l’rate,
L’tram reste en pann’ j’arriv’ c’pendant
En r’tard… la tangente a’ la hâte,
M’engueul’ d’abord sans ménag’ment,
Puis Molliard m’dit : Qu’est-ce qu’i vient foutre ?
Voyons, faudrait lir’ votr’ machine :
Plus d’écrit, d’pratiqu’, passez outre
E’ v’nez pour l’oral, lundi prochain !
V’s’avez, héros glorieux,
Rentré les Boch’s chez eux,
Combattu dans l’Nord et dans l’Aisne,
E’ conquis l’Alsace et la Lorraine,
Vous fich’riez s’il fallait,
Sur la gueule aux Anglais,
Aussi le Président,
Vous en tient quitte pour deux crans !

REFRAIN

Sans hésiter,
Je m’suis dit : Faut cal’ter,
S’il allait s’rétracter,
Quelle infortu… u… une !
Vif comm’ l’anguille,
Ébauchant un quadrille,


— 29 —