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Page:Les régiments d'infanterie de Compiègne.djvu/134

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de Tartigny (état-major, 3e bataillon), Beauvoir (2e bataillon), et Bonvillers (1er bataillon).

Dans la nuit du 28 au 29, l’état-major et deux compagnies du 1er bataillon vont à Broyes, les 2e et 3e bataillons à Villers-Tournelle ; la 2e compagnie est détachée dans le ravin en avant de Le Cardonnois. Dans la soirée du 29, le 2e bataillon est mis à la disposition du lieutenant-colonel commandant le 10e groupe de bataillons de chasseurs pour appuyer la défense de Cantigny et de Fontaine-sous-Montdidier.

Malgré la belle défense de ces deux villages par le 2e bataillon l’ennemi parvient à s’en emparer dans la soirée, mais ne peut pousser au delà. Le régiment relève avec ses deux bataillons restants les éléments fatigués de la 56e division d’infanterie qui encadrent le 2e bataillon.

Le poste de commandement du 54e est porté à Villers-Tournelle.

Le 3e bataillon est en ligne face à Cantigny, le 2e est à sa droite dans les bois à l’ouest de Fontaine-sous-Montdidier, le 1er en réserve à Villers-Tournelle, où la 2e compagnie ne le rejoindra que le 31 mars.

Le régiment organise activement une ligne de défense ; l’offensive ennemie est arrêtée devant son front. L’ennemi porte maintenant, mais en vain, son effort plus au Nord, dans la région Grivesne-Moreuil.

Le 5 avril, une attaque, menée par un groupe de bataillons d’infanterie légère d’Afrique de la 45e division, a lieu en direction de Cantigny et de la cote 104 en partant des positions occupées par le 54e ; elle échoue. À la droite de cette attaque le 1er bataillon du 54e qui a relevé le 2e agit en liaison dans la direction du Château (sans nom), à l’ouest de Fontaine-sous-Montdidier.

L’attaque du 1er bataillon (commandant Decourbe) rapidement menée à travers le bois du Château, atteint tous ses objectifs. Le peloton d’engins d’accompagnement (lieutenant Duval-Arnould) a aidé à la réussite de cette opération en détruisant plusieurs mitrailleuses. Une vingtaine de prisonniers sont capturés par le bataillon qui ne subit pas de grosses pertes : 3 tués, 21 blessés (dont le sous-lieutenant Delacourt).

La 12e division qui a, une fois de plus, endigué la poussée