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Page:Les régiments d'infanterie de Compiègne.djvu/67

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4e secteur qui s’étend de la Tranchée de Calonne (où il est en liaison avec le 2e corps d’armée), jusqu’au layon 2 bis de la grande laie sommière du Bois Loclont.

Du 14 au 19 juin, le régiment cantonne à Rupt (État-Major, 1er et 2e bataillons), le 3e bataillon restant à Amblonville pour se préparer à une attaque prévue pour le 20 juin sur les tranchées allemandes situées à l’est de la Tranchée de Calonne.

L’attaque du 20 juin. — Cette attaque doit se déclencher à 16 h. 45 simultanément avec une attaque que doit exécuter le 2e corps d’armée à l’est de la Tranchée de Calonne, après une préparation d’artillerie de 2 h. 30. Elle doit se faire par vagues successives d’une compagnie se succédant aussi rapidement que possible. Les bataillons s’engagent dans l’ordre 3, 1, 2. Dans la matinée, le 67e évacue les tranchées du front d’attaque ; il est remplacé par la 6e compagnie comme garde de tranchées. Le régiment prend pour 13 heures ses emplacements préparatoires de combat ; la compagnie, qui constitue la première vague, se répartit dans les tranchées de première ligne en face des débouchés. La 9e compagnie (2e vague) et les quatre sections de mitrailleuses qui accompagnent l’attaque occupent les tranchées de soutien. La 10e et la 11e compagnies sont dans les abris du Ravin de France. Le 1er bataillon a deux compagnies dans les abris du Ravin de France et deux compagnies dans les tranchées de deuxième ligne près des Taillis de Sauls. Le 2e bataillon est rassemblé à la lisière ouest du Bois de l’Hôpital. Au moment du combat, les diverses unités du régiment doivent se porter en avant d’un mouvement continu.

À 16 h. 45, la 12e compagnie s’élance à l’assaut, entraînée par le Capitaine Richard ; les deux sections du centre parviennent d’un bond aux tranchées allemandes. Celles des ailes sont arrêtées par des feux de mitrailleuses tirant de flanc. La 9e compagnie a suivi de près la 12e ; ses éléments du centre, entraînés par le lieutenant Daigremont, parviennent également à quelques mètres des tranchées ennemies où viennent de disparaître, tués ou pris, le capitaine Richard et ses hommes.

Les défenses ennemies sont intactes, les tranchées sont garnies de défenseurs qui exécutent un barrage de grenades : de nombreuses