Aller au contenu

Page:Les régiments d'infanterie de Compiègne.djvu/83

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Du 20 au 26 janvier, l’état-major et les 1er et 2e bataillons sont au repos à Suippes ; le 3e à Bussy-le-Château.

Dans la période du 26 janvier au 2 février, le régiment est de nouveau en ligne.

Des bombardements plus violents pendant la période du 9 au 16 (où le 3e bataillon est en ligne au secteur de droite, le 1er à gauche et le 2e en réserve) causent 7 morts et 9 blessés.

Après un nouveau repos à Suippes et Bussy, reprise du même secteur du 23 février au 3 mars.

De violents combats se livrent, à la droite du régiment dans le secteur du Bonnet-d’Évêque où la 56e division tente une opération pour reprendre des lignes avancées. L’ennemi se sert de lance-flammes. Le barrage allemand déclanché en même temps sur le secteur du régiment cause de nouvelles pertes : 4 tués et 9 blessés.

Du 10 au 23 mars, le 54e qui a repris ses emplacements après quelques jours de repos, prépare pour le 67e régiment d’infanterie une opération sur le bois 372 entre les ouvrages A. 9 et A. 5, en avant de la tranchée Millot. Le 1er bataillon est à droite, le 2e à gauche ; le 3e, en réserve, est occupé au transport du matériel destiné à préparer l’attaque et à aménager des parallèles de départ.

L’assaut est donné le 15 mars par le 67e (bataillon Secrétan), le 54e assurant l’occupation et la défense éventuelle du secteur. Cette attaque ne peut pas progresser au delà des premières lignes ennemies. Le 67e devant prendre un supplément de repos après cette rude journée, le 54e n’est relevé que le 23 mars, l’état-major, les 1er et 3e bataillons allant cantonner à Suippes, où se trouve le 254e, le 2e à Bussy. Les pertes de cette période sont de 12 tués et 47 blessés.

Le 28 mars une nouvelle compagnie de mitrailleuses est créée sous les ordres du lieutenant Balestier.

Du 30 mars au 5 avril, on reprend le secteur (1er bataillon à droite, 3e à gauche, 2e en réserve). Le 6 avril, relevé par le 67e, le régiment va au repos, par d’interminables boyaux, au camp Berthelot, en plein camp de Châlons, à 3 ou 4 kilomètres au sud de Mourmelon. Le 1er bataillon reste au pont de la Suippe.

Le 13, le 3e bataillon va occuper la ligne 2 d’un nouveau secteur avec la 1re compagnie de mitrailleuses (Centre de Chartres, centre d’Épernon, centre Ferzelle).