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Page:Lescuyer - Les oiseaux dans les harmonies de la nature.djvu/76

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LES OISEAUX

froid, de la chaleur, de la sécheresse et de l’humidité, forment un engrais très-important.

Ces résidus comptent pour beaucoup dans la fertilité continue et même croissante de nos forêts. Tous les petits animaux, soit en vivant et par leurs excréments, soit en mourant et par leur décomposition, disséminent également un engrais à la surface de la terre. C’est par sa concentration sur quelques points que se sont formés les amas de guano et que se forme chaque jour la poudrette de nos poulaillers et de nos colombiers, engrais qui, dans le commerce, se vend fort cher sous le nom de colombine et de poulette.

Les insectes nous produisent de la soie, de la cire, du miel, des teintures, des médicaments, des ornements.

Ils sont nécessaires à la fécondation de beaucoup de plantes ; chaque abeille féconde chaque jour des milliers de fleurs, aussi les abeilles sauvages sont-elles nécessaires dans nos forêts.

Les oiseaux nous donnent de la chair, des plumes pour la literie et les parures.

Les insectes et les oiseaux, par la supériorité des instincts, de la beauté, du chant, procurent des joies qui sont appréciées de tous les hommes de goût et de cœur. Quant aux autres insectes qui ne contribuent pas directement à nous faire jouir de ces bienfaits, ils y contribuent partiellement et indirectement en servant de nourriture aux premiers.

Grâce à ces nombreuses combinaisons, l’élimination, qui contient un principe de mort, nous apparaît encore et surtout comme un principe de