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Page:Leslie - Histoire de la Jamaïque, partie 1, trad Raulin, 1751.djvu/108

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rent les plus grands malheurs qu’on puiſſe eſſuyer. Des Villes furent abîmées, des montagnes ſéparées en deux, & toute l’iſle offrit le tableau d’une déſolation univerſelle. C’eſt à préſent une fête annuelle, & un jour où en effet ils ſe donnent quelques marques réciproques de charité. Après ces ouragans ou tremblemens de terre, le ſéjour de l’iſle devient mal ſain ; & ceux qui échappent à la fureur de ces terribles événemens, ſont dans la crainte d’être emportés par les maladies qui ne manquent jamais de les ſuivre.

Mortalité périodique, ſelon quelque-uns.Nos Arithméticiens politiques imaginent qu’il ſe fait tous les ſept ans dans cette iſle une révolution totale des vivans, & qu’il meurt dans cet eſpace de tems autant d’hommes que l’on y compte d’habitans à la