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Page:Leslie - Histoire de la Jamaïque, partie 1, trad Raulin, 1751.djvu/167

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de ces tems-là, & pour leur poſtérité, ſi on étoit venu à bout de les exterminer Il eût fallu les détruire entierement.tout à fait. Car quoiqu’alors leur nombre fût peu conſidérable, il étoit cependant tout naturel de prévoir que tant qu’il leur reſteroit quelque lieu ſûr où ils puſſent ſe maintenir & ſe défendre, ce nombre augmenteroit toujours inſenſiblement, & qu’il deviendroit dans la ſuite l’aſyle de tous les eſclaves que le moindre mécontentement, ou la crainte des châtimens engageroit à s’enfuir de chez leurs maîtres. C’eſt ce qui n’a pas manqué d’arriver. Inconvenient de ne l’avoir pas fait.Ils ſont devenus ſi redoutables par progreſſion de tems, qu’ils ont quelquefois fait trembler toute l’iſle, & nous ont obligés d’employer toutes nos forces contre eux. Les eſclaves fugitifs ſont aſſurés d’être bien reçus parmi