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Page:Lewis Caroll - Alice au pays des merveilles, traduction Henri Bué.djvu/173

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« Et puis, vous comprenez, » continua la Fausse-Tortue, « vous jetez les — »

« Les homards ! » cria le Griffon, en faisant un bond en l’air.

« — aussi loin à la mer que vous le pouvez — »

« Vous nagez à leur poursuite !! » cria le Griffon.

« — vous faites une cabriole dans la mer !!! » cria la Fausse-Tortue, en cabriolant de tous côtés comme une folle.

« Changez encore de homards !!!! » hurla le Griffon de toutes ses forces.

« — revenez à terre ; et — c’est là la première figure, » dit la Fausse-Tortue, baissant tout à coup la voix ; et ces deux êtres, qui pendant tout ce temps avaient bondi de tous côtés comme des fous, se rassirent bien tristement et bien posément, puis regardèrent Alice.

« Cela doit être une très-jolie danse, » dit timidement Alice.

« Voudriez-vous voir un peu comment ça se danse ? » dit la Fausse-Tortue.