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Page:Lichtenberger - La Petite Soeur de Trott.djvu/129

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PAUVRE JIP !

Trott s’y précipite ; et, sur une chaise de paille, il aperçoit un gros paquet noir pelotonné. C’est Jip.

— Jip !

Le paquet ne bouge pas. À un bout, un œil jaune brille ; à l’autre, le petit pompon qui sert de queue s’agite un peu.

— Jip, viens donc !

Jip se décide à lever la tête, regarde Trott, ouvre la gueule toute grande et baille. Puis il replace sa tête sur ses pattes, comme s’il voulait se rendormir.

Trott est offensé. Il saisit la chaise et la secoue de toutes ses forces. Il faudra bien qu’il descende.

La vieille Thérèse dit :

— Pauvre bête ! il se fait vieux, lui aussi.

Enfin Jip s’est décidé à dégringoler et à suivre Trott. Il semble d’ailleurs le faire