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Page:Liszt - Pages romantiques, 1912, éd. Chantavoine.djvu/92

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dans la question « délicate et douloureuse de l’éducation des musiciens » il me sera permis, j’espère, d’ajouter quelques mots de justification à ce qui a été dit précédemment.

Les cinq ou six articles sur la situation des artistes, que M. Germanus a la bonté de rappeler, et aux intentions desquels je me félicite de le voir « s’unir complètement, quelles que soient les divergences du point de vue », ces articles ont eu avant tout le tort de paraître isolément, par fragments et à de longs intervalles. Quelques-uns mêmes m’ont été pour ainsi dire dérobés par notre gérant commun, dont l’infatigable activité suffit à tout, avant que j’aie eu le temps de les revoir et d’y faire les corrections et retranchements nécessaires. En outre, de nombreuses fautes d’impression (trop considérables pour être énumérées maintenant) s’y sont glissées. Néanmoins, malgré ces inconvénients extrinsèques et leurs défauts intrinsèques, il me paraissait que les objections principales avaient été franchement abordées et suffisamment discutées ; et n’était ce M. Germanus, que je n’aurais garde de confondre avec « certains artisans, écrivailleurs impotents » vis-à-vis desquels je suis coupable d’une grande maladresse, celle de les avoir nommés et combattus, n’était ce M. Germanus Lepic, qui

    qui parurent les 18 et 25 octobre 1835, sous le titre de : De l’éducation des musiciens et De l’éducation des compositeurs de musique, et sous le pseudonyme de Germanus Lepic. Par les réponses de Liszt, on connaîtra les objections que lui adressait l’auteur de ces deux articles : la réponse de Liszt est du 15 novembre 1835.