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Page:Lobatchevski - La Théorie des parallèles, 1980.djvu/63

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dienne, et c’est précisément là son caractère essentiel. Ceux qui n’accordent pas ce fait, établissent déjà par cela même toute la géométrie euclidienne ; mais, comme je l’ai dit, d’après ma conviction, ce n’est de leur part qu’une pure illusion. Dans le cas en question, il n’y a rien absolument de contradictoire à dire que, si l’on donne les points et la direction pouvant s’éloigner indéfiniment, alors, bien que l’angle s’approche de plus en plus de l’angle
Fig. 8
il n’en est pas moins impossible d’abaisser la différence de ces angles au dessous d’une certaine grandeur finie.

Votre introduction de l’arc rend, sans nul doute, votre conclusion plus spécieuse. Mais si l’on veut développer clairement ce que
Fig. 9

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