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Page:Londres - Adieu Cayenne.djvu/117

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qu’il aimait le mieux. Tout le temps il me demandait si je n’avais pas des z’Arabes à lui repasser. Il les conduisait jusque-là, ici-même, devant la lanterne.

— Z’amis, leur disait-il alors, faut débarquer pour faire de l’eau.

Ils débarquaient. Quand les z’Arabes étaient bien jusqu’au ventre dans la vase, Bixier, mon z’ami, il prenait un fusil comme celui-là.

Strong fouille le fond de la pirogue et ramène son fusil. J’ouvre les yeux, dit Dieudonné, et je me tiens prêt !…

— Comme celui-là, reprend le nègre, et, pan, il les tuait !

Strong remet son fusil à sa place. On a tous eu chaud, vous savez, une seconde !

— Alors, quelques-uns de ces z’Arabes, se sauvaient en suivant la crique. Mais, là, juste à la lanterne, il y a une fourche. À cette fourche, Bixier des Ages avait des complices.