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Page:Londres - Adieu Cayenne.djvu/135

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Nous croyons que c’est saint Vincent de Paul.

Nous sortons sur la petite place. Les femmes, les jeunes filles, les hommes, les enfants nous entourent. Nos mines, nos loques ne leur font pas peur. Les femmes nous montrent du doigt la direction de la Guyane. Nous faisons « oui » de la tête. Alors, elles se signent en levant les yeux au ciel.

…Là, je dois dire que Dieudonné ferma ses paupières et s’endormit. Il était toujours dans ma chambre, assis dans un fauteuil d’osier. Je supposai d’abord qu’il se recueillait, mais, quand je lui dis : « Eh bien ! Après ? » il ne broncha pas. Je sortis et revins deux heures plus tard. Il n’avait pas bougé. Je repris ma place devant la table. Il se réveilla.

— Savez-vous, me dit-il, sans s’être aperçu du hiatus, que toutes les femmes là-bas, sont magnifiquement blondes ? Et coquettes ! coiffées à la garçonne,