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Page:Londres - Adieu Cayenne.djvu/218

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J’ouvris. Il portait une valise. Un homme qui possède un passeport doit avoir une valise.

— Je l’ai payée trente-cinq milreis.

Il ajouta :

— Une valise, on dirait que c’est la liberté qu’on a dans la main.

J’examinai l’objet.

— C’est une saleté. Elle ne supportera qu’un voyage, encore tout juste.

— Une saleté ? Une valise d’homme libre ? Voilà quinze ans que je rêve à cet objet. Une saleté ?



Mais c’est l’après-midi qu’eut lieu une séance solennelle. Nous avons d’abord gravi les marches du consulat, comme deux personnes désormais en règle avec les lois de la société. Puis, après avoir salué la blonde jeune fille qui se tient derrière le guichet, nous avons dit :