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Page:Londres - Adieu Cayenne.djvu/54

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V

DÉPART


— Un par un, chacun de son côté, moi en pékin, mes scies sur l’épaule, les cinq autres en forçats, numéro sur le cœur, nous voilà le 6 décembre, — tenez, cela, pour moi, c’est une date, — quittant Cayenne, le cœur battant.

Et l’œil perçant.

Je n’ai pas vu, à ce moment, mes compagnons, mais je me suis vu. Ils ont dû partir dans la rue, comme ça, sans un autre air que leur air de tous