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Page:Londres - L’Âme qui vibre, 1908.djvu/163

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VERS LE RÊVE


Et puis enfin ma voix mystique
Qui te servira de musique.

— « Papa ! papa ! cria l’enfant,
Viens voir tout ce que l’on m’apporte,
J’ai des joujoux de toutes sortes,
Papa ! papa ! maman ! maman ! »

Je vins, mais je ne vis personne,
Ni ma fille et ni sa maman.
Pourtant j’entendais, par moment,
Le bruit d’un baiser qui résonne.

Où sont-ils donc tous ces joujoux ?
Et d’où vient ce bruit qui m’enlève ?
Est-ce ma pauvre enfant qui rêve ?
Ou plutôt moi qui deviens fou ?