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Page:Londres - L’Âme qui vibre, 1908.djvu/27

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L’URNE CLOSE


Car ils n’ont pas besoin de savoir que mes yeux
Peuvent rire pendant que mon cœur est en larmes,
Et que c’est au moment où je mets bas les armes
Que la révolte en moi se déchaîne le mieux.

Quand un ami me dit : « Je compte dans la France,
« On m’aime, on me recherche, on proclame mon nom, »
Moi, refoulant ma voix dans mon être profond,
Je savoure l’orgueil divin de mon silence.