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Page:Londres - L’Âme qui vibre, 1908.djvu/73

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LES ÂNES


Comme mon âme, enfin, si douce qu’elle semble
Avoir, avec la vôtre, erré longtemps ensemble.
Je vous aime ô bien lents ! bien doux ! et bien soumis !
Comme les mieux aimés de mes plus près amis ;
À cause de vos yeux d’esclave et de la selle
Qui courbe tous les jours votre échine et la pèle.