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Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/103

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j’organise un petit buffet froid. Ce que les singes jettent, à moitié mangé, je le ramasse. N’oubliez pas que le singe est gaspilleur. Ce sont des fruits sauvages, des feuilles, des racines. C’est assez bon ! Si Jean-Marie ne trouve pas de secours, on ne mourra pas de faim.

… Et à boire ?

— Nous sommes près d’une crique. À la nuit, j’entends qu’on froisse les feuilles. Une voix qui a mis une sourdine fait : oh ! oh !


DEUX JOLIS COCOS

C’est Jean-Marie. Je réponds.

Il revient flanqué de deux jolis cocos. Jean-Marie me fait un signe qui veut dire : je n’ai pas trouvé mieux. Chacun porte une musette pleine de choses à manger.

Présentations : l’un est Robiron, dit Pirate, ravitailleur d’évadés, ancien maître