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Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/186

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… Que s’était-il donc passé pour Jean-Marie et vous ?

Comme j’écrasais un seul moustique contre le mur, Dieudonné s’arrêta court, me regarda avec commisération, dit : « Enfin ! » puis :

— À notre évasion du bagne, la Sûreté de Paris est aussitôt prévenue. Elle ne « coupe » pas dans l’histoire de ma mort. Les polices, en général, ne croient pas sur parole, et, comme je ne lui ai pas amené mon cadavre pour pièce à conviction, au lieu d’ouvrir ma tombe, elle ouvre l’œil.

Elle télégraphie au Brésil que je dois être réfugié dans l’État de Pernambouc.

Bon ! L’État de Pernambouc, qui avait peut-être d’autres soucis, commença par ne pas se soucier de moi. Il y avait, en effet, à cette époque — et il y a encore — une affaire extraordinaire : celle du bandit Lampèro, dit le Lion du Nord.

Ce Lion du Nord est quelque chose