Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/199

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Soudain, sous le coup du bonheur, l’agent 29 cherche ma main et me la secoue avec une reconnaissance que je n’oublierai jamais.

On trinque, puis on boit. Et l’on va dîner.



On est bien calé tous les trois contre une même table, mais un curieux défilé commence.

Les gens qui entrent, M. Luiz les connaît. Ce sont des commissaires de police, dés agents de la sûreté, des guardas civils. À chacun mon hôte me présente, et c’est, de leur part, d’infinies protestations d’amitié. On parle toujours des poules qui trouvent un couteau ; il faudrait changer ça et mettre un peu à la mode le forçat qui rencontre la protection de la police. C’est un étonnement d’une bien meilleure qualité. On me souhaite bon voyage.