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Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/211

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— Hélas ! je dois vous conduire à la Centrale. L’ambassade de France a demandé votre extradition. Le ministre est pris entre l’opinion publique d’ici et les nécessités d’ordre international.

— Tant pis ! monsieur Luiz.

Nous voilà à la Centrale.

Mes amis me remettent au chef de la police.

Nous avons les larmes aux yeux. L’agent 29 me laisse toutes ses cigarettes. M. Luiz promet de veiller sur moi. On s’embrasse, et c’est l’adieu !

Identification. Anthropométrie. Bureaux, escaliers, couloirs. Bureau, bureau, bureau ! Cellule d’attente. Une heure après : panier à salade.

Ainsi fais-je ma première grande promenade à travers Rio de Janeiro. Elle aboutit à la casa de Detencâo. Encore !

Je monte un escalier de fer. Au premier étage, on m’arrête devant la cellule 41.