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Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/232

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l’antichambre. Je fis remarquer quç c’était revenir sur une décision. Le consul me dit que, réflexion faite, il ne pouvait se charger de pareille responsabilité.

Cependant, il ajouta que, pour me faire plaisir, il allait me proposer une solution. Je m’assis donc. Il ne donnerait pas de passeport, mais un sauf-conduit. L’homme signerait une formule où il reconnaîtrait se remettre entre les mains de la justice française. Alors, le consul le ferait monter à bord comme passager signalé. De plus, il télégraphierait à la police du port de débarquement pour qu’elle vînt chercher mon forçat à l’arrivée.

Il était indispensable de faire à ce moment deux déclarations. La première, c’était que, n’ayant jamais eu l’idée de ramener Dieudonné clandestinement, la surveillance ne me gênait pas. La deuxième fut pour remarquer qu’en toute saine justice le moyen proposé ne convenait pas à l’homme à qui le gouverne-