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Page:Londres - L’Homme qui s’évada, 1928.djvu/72

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Venet est agité. Jean-Marie ronfle. Acoupa grince des dents sur le tuyau de sa pipe.

La nuit passe. L’eau arrive. La pirogue frémit.

— Debout, vous autres !

Acoupa est déjà à la barre. Jean-Marie et Menœil sautent à la voile ; les autres, nous luttons contre le montant qui veut nous rejeter encore.


LA LUTTE CONTRE LE FLOT

Nous ne pouvons pas avancer, mais nous ne reculerons pas, nous le jurons ! Pendant trois heures, nous nous maintenons à la même place, pagayant, pagayant, pagayant. Oh hiss ! Oh hiss ! Oh hiss !

Une brise se lève. Hourra ! la pirogue avance. Nous passons la pointe de Monjoli. La brise se fortifie. Elle nous emporte. L’enthousiasme fait valser les pagaies. Nous sourions à Acoupa. Nous doublons l’îlot la Mère.