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Page:Londres - Pêcheurs de perles, 1931.djvu/148

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maine ? Nos retraites ouvrières sont venues bien après le tiers des aveugles !

Le représentant des huit pêcheurs dit que la perle ne pouvait être vendue moins de cent cinquante livres. Les intéressés discutèrent avec férocité de leurs intérêts. Le Grec en brisa sa tasse dans sa main. L’Italien, lui, resta froid et murmura : « Moi, je n’aurai qu’une livre ! » Pourquoi toujours une livre ? Lui-même répondit :

— Pour la boire, c’est bien assez !

Sur la base de cent cinquante livres, l’Arabe, notre hôte, en toucherait vingt, le Grec, vingt-cinq ; un autre personnage, dix ; l’équipage, quarante-cinq.

Les aveugles n’avaient pas d’avocat.

Leur part ne fut jamais en danger.

Cela est un compte rendu, non un conte.