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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/107

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Citerne, tombe en cascades, par deux endroits différents, un volume d’eau considérable qui se répand dans un palétuvier situé au pied de cette montagne ; c’est de ce palétuvier que sort cette rivière ; elle se dirige entre le morne de la Graine-Verte et le morne Fougas ; elle forme dans son cours plusieurs cascades, dont une n’a pas moins de cent pieds de hauteur, passe près de Doley, ensuite sous l’habitation Venture et va se perdre dans l’Océan ; près l’habitation de Doley, et non loin de la rivière Grande-Anse, se trouve un grand bassin où l’on voit sourdre, sur des points différents, des eaux froides et chaudes ; ce bassin forme une petite rivière thermale qui fait marcher le moulin à sucre de Doley et va se perdre dans la rivière Grande-Anse.

8° Il est dans la vallée du Dos-d’Âne deux sources minérales bien célèbres dans le pays ; l’une se trouve sous le pont de Doley, c’est une des plus considérables de la Guadeloupe ; on y voit sourdre, comme dans le bassin dont je viens de parler, de l’eau froide et de l’eau chaude ; l’autre, dont l’eau est très-chaude, est située presque au haut du morne sur lequel passe le chemin des Trois-Rivières ; elle est couverte d’un toit en paille de canne à sucre, et tout auprès est un ajoupa ; ces deux fontaines sont fort fréquentées, et les eaux de Spa, de Saint-