Aller au contenu

Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/136

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 124 —

plus estimée conséquemment que celle du pays ; elle est presque aussi commune ; on les distingue facilement, en ce que la goyave de Cayenne est plus grosse et d’un rose beaucoup plus foncé à l’intérieur que celle de la Guadeloupe.

Le raisin de bord de mer. Le fruit est agréable au goût, les fouilles sont très-grandes.

Le tamarinier. Bel arbre dont le feuillage épais donne beaucoup d’ombre et dont le fruit, très-acide, s’emploie avec succès dans le ténesme ; on en fait une limonade très-rafraîchissante.

La grappe de Cythère ou raisin d’Otaïti. Son fruit est en grappe ; il est on ne peut plus acide ; on en fait d’excellentes confitures.

Le sapotiller. Ce bel arbre porte un des meilleurs fruits des Antilles, mais le sol semble influer sur la qualité de ce fruit ; dans certains terrains, il est plus petit, moins sucré que dans d’autres ; Marie-Galante passe pour produire les plus belles et les meilleures sapotilles des Antilles, comme Antigues à la réputation de fournir les meilleures oranges.

Le cocotier. Cet arbre si justement vanté n’offre