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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/255

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Moi té gagné flèche rapide
Qui connaît percer cœur ingrat.
Mais moi disai, pauve Félicie,
Si toi perd zamant cher trésor,
Toi pleuré li toute la vie,
Toi va haïr moi plus encor.

4.

Nature semblait moi sauvage,
Moi soupirer, gémir toujours ;
Zoiseaux plus causé sous feuillage ;
Ramiers plus roucoulé zamours.
Cœur à moi brisé par tristesse,
Comme ioune lampe moi va finir ;
Mais moi toujours garder tendresse
À cilà qui fait moi mourir.


La chanson suivante a été composée par un habitant de Saint-Domingue. On peut la chanter sur l’air : Que ne suis-je sur la fougère, etc.

1.

Lisette quitté la plaine,
Mon perdit bonher à moi.
Ziés moin semblé fontaine,
Dipi mon pas miré toi.