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Page:Longin - Voyage a la Guadeloupe, 1848.djvu/301

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aussi un rôle dans ces phénomènes redoutables ? Car pourquoi, dans le voisinage de ces laboratoires brûlants, les ouragans sont-ils plus fréquents et plus terribles que partout ailleurs ? Si nos simples foyers déterminent toujours un courant d’air, ceux de la nature ne pourraient-ils pas en déterminer aussi ?

Le 15 octobre de la même année, on éprouva à Sainte-Lucie un ouragan terrible, mais qui concentra ses effets sur cette colonie. La Martinique n’essuya point de dégâts. À la Guadeloupe, l’état du ciel et de la mer, un fort gros vent d’est, donnèrent des craintes. La pluie tomba en torrents pendant tout le jour. À minuit trente-cinq minutes, on avait ressenti une très-forte secousse de tremblement de terre, suivie d’une ondulation qui dura plus de deux minutes ; cette secousse avait formé des crevasses en plusieurs endroits du sol et lézardé de très-fortes murailles.

Voici ce que nous apprenons d’officiel sur les malheurs qui accablèrent Sainte-Lucie :

« Il serait trop long et difficile de faire une peinture exacte des malheurs dont cette île vient d’être frappée par l’ouragan dernier. Nous n’a-