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Page:Lorrain, Jean - Sonyeuse, 1891.djvu/211

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tesse de Mercœur. Allez, je vous expliquerai après. »

J’allais le plus courtoisement possible m’enquérir auprès du piano de la prochaine romance de la comtesse : l’Adieu de Barythine, m’était répondu !

— Toujours du Barythine, souriait Forbster ; maintenant je vais de ce pas aborder le jeune maître et, tout en le complimentant, insister sur la joie que m’a procurée certaine romance de lui, intitulée Éros. Si, après ces trois mots d’entretien que je veux bien d’ailleurs avoir devant vous, le marquis et la comtesse, après avoir annoncé l’Adieu et sans avoir eu de communication avec Barythine, exécutaient l’Éros, qu’en dirait votre incrédulité, monsieur ?

— Faites, je m’en rapporte à vous ; inutile de vous suivre. »

Forbster me quittait, allait saluer le jeune musicien errant, toujours très entouré, de groupe en groupe ; l’électricien et lui échangeaient quelques mots ; presque au même instant la princesse Narmof, la maitresse de céans, ayant réclamé le si-