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Violettes et Pivoines.
Ailleurs la vie est amère ;
Ici vous vivez contents :
Pourquoi chercher la misère
Quand le bonheur est aux champs ?
Prolétaires de nos villes
Qui souvent manquez de pain,
Vos efforts restent stériles :
Vous craignez le lendemain…
La terre est assez féconde
Pour nourrir tous ses enfants.
Aux champs le bonheur abonde :
Croyez-moi, venez aux champs !
Vous, jeunes filles moroses,
À l’ombre de la cité
Vous perdez vos couleurs roses,
Vous perdez votre gaîté.