Aller au contenu

Page:Lorrain - Les fleurs poétiques, simples bluettes, 1890.djvu/160

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
144
Les Fleurs poétiques.




— « Prends mon or, donne-moi ton savoir en échange, »
Disait le millionnaire au modeste savant.
Celui-ci répondit : — « C’est un contrat étrange ;
Que m’importe ton or ? Science passe avant. »



Un lord se mourait d’anémie.
Voyant passer un gueux qui crevait de santé,
Il échappa ces mots de sa lèvre blêmie :
— « Le plus riche des deux n’est pas le mieux rente ! »