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Page:Lorrain - Les fleurs poétiques, simples bluettes, 1890.djvu/28

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Les Fleurs poétiques


IV


Parmi la foule indifférente
Je n’ai jamais trouvé qu’égoïsme et froideur,
Et jamais mon âme souffrante
N’y trouva son ami, ni son consolateur !

Je n’ai jamais goûté cette amitié fidèle
Qui console des pleurs, de l’exil, des chagrins,
Qui fait renaître au cœur une gaîté nouvelle
Et revenir les jours sereins !