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Page:Lorrain - Les fleurs poétiques, simples bluettes, 1890.djvu/48

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Les Fleurs poétiques


Du temps la cruelle âpreté
A tout flétri de sa morsure,
Et Zéphir s’exile, attristé,
Pleurant le deuil de la nature.

La fleur, même dans notre main.
De l’automne subit l’outrage,
Qui fane son brillant carmin ;

Et, plus faibles contre l’orage,
Pouvons-nous compter sur demain,
Nous que bientôt courbera l’âge ?