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Page:Loti - La Mort de notre chère France en Orient, 1920.djvu/290

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niens, le même mépris qu’éprouvent pour eux les musulmans.

Je ne puis actuellement que joindre l’expression de mon admiration profonde pour l’œuvre que vous poursuivez à celle de mes camarades d’Orient. Etc., etc.

Signé : RICHET,
Chef de bataillon, 11, rue de la Tour, Paris.


Lettre du capitaine de Courson.
Commandant,

J’ai fait plusieurs séjours en Turquie, et j’ai été chef de la base de Volo pendant cinq mois : c’est vous dire que timeo Danaos et que je partage votre sympathie pour les Turcs. Comme vous, je trouve que notre politique avec eux est absurde ; actuellement, vos amis les Turcs ont bien raison de tomber sur les Grecs autour de Smyrne et n’exercent sur eux que de justes représailles pour leur guet-apens et leurs lâches excès. Pendant le débarquement grec de Smyrne, j’étais en mission aux environs de Koniah et d’Afioun Kara Hissar. Je connais bien la mentalité actuelle de la Turquie et je serais heureux de pouvoir vous fournir quelques renseignements utiles à la cause des braves Turcs,