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Page:Loti - La Mort de notre chère France en Orient, 1920.djvu/42

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pendant toute la guerre, quelques milliers de nos nationaux sont restés à Constantinople, où personne n’a songé à les inquiéter. Je citerai même une Française, dont j’ai l’honneur d’être respectueusement l’ami et qui n’a pas cessé d’habiter seule un village du Bosphore, côte d’Asie, où elle n’a cessé d’être entourée des égards les plus chevaleresques. Et ne sait-on pas en outre qu’à Constantinople, le grand lycée de Galata-Seraï a tout le temps conservé ses professeurs français et son enseignement fait dans notre langue.

Et voilà les hommes de qui un pauvre petit journaliste parisien a osé écrire : « De tous nos ennemis, les Turcs sont non seulement ceux que nous devons le plus haïr, mais ceux qu’il nous faut mépriser le plus ! »